Sécurité des biens et des personnes : 4 cas concrets (et nos solutions pour se prémunir)
En France, près de 600 cambriolages ont lieu quotidiennement, et 74 % des entreprises ont déjà été victimes de vols.
Dans cet article, la rédaction passe en revue quatre cas concrets (et malheureusement courants) d’incidents qui menacent la sécurité des biens et des personnes dans les entreprises et les commerces.
Cas n°1 : alarme sans vidéosurveillance
Que s’est-il passé ?
Une alarme s’est déclenchée en pleine nuit dans un entrepôt de stockage. Sans vidéosurveillance pour vérifier l’alarme, l’entreprise a dû faire appel à un vigile externe pour inspecter les lieux.
Ce processus a pris du temps, permettant aux cambrioleurs de voler des équipements électroniques de grande valeur avant que l’intervention ne puisse avoir lieu. De plus, l’intervention du vigile est facturée entre 90 et 130 € HT (sans toujours avoir la possibilité de rentrer sur le site).
La faille de sécurité exploitée
La faille qui a été exploitée par les voleurs était l’absence de moyen de levée de doute, dû au manque de vidéosurveillance couplée à l’alarme. Sans la possibilité de vérifier rapidement si l’alarme était réelle ou déclenchée de manière intempestive, l’entreprise a perdu un temps précieux en attendant l’arrivée du vigile.
💡 À savoir |
Plusieurs facteurs peuvent déclencher l’alarme de manière intempestive : des animaux errants, un vent fort, le personnel de maintenance qui oublie de désactiver l’alarme en pénétrant dans une zone protégée, etc. |
La solution qui aurait pu prévenir l’incident
L’installation d’un système de vidéosurveillance connecté directement à l’alarme aurait permis une levée de doute immédiate par le télésurveilleur.
Grâce aux caméras, la station de télésurveillance aurait pu vérifier en temps réel la situation et déterminer rapidement la nécessité d’une intervention des forces de l’ordre, éliminant ainsi le besoin d’un vigile externe.
Ce dispositif aurait accéléré la prise de décision, évitant les coûts liés aux déplacements du vigile pour chaque déclenchement intempestif de l’alarme.
Cas n°2 : système d’alarme sans alimentation de secours
Que s’est-il passé ?
Un vendredi soir, une panne de courant a touché tout le quartier où se trouve une entreprise de vente d’équipements informatiques. Voyant que le secteur était plongé dans l’obscurité, des cambrioleurs ont décidé de tenter leur chance. Ils ont pénétré dans les locaux de l’entreprise sans être inquiétés par l’alarme, car le dispositif n’était pas équipé de batteries de secours. Il est donc devenu inopérant dès la coupure de courant. Les cambrioleurs ont ainsi pu voler des ordinateurs, des périphériques et d’autres équipements de valeur sans déclencher d’alerte.
La faille de sécurité exploitée
Lors de la coupure de courant, l’alarme a cessé de fonctionner, rendant l’entreprise vulnérable. Les cambrioleurs ont profité de l’absence de toute alerte pour commettre leur méfait sans se faire détecter. L’incident a révélé une lacune critique dans la continuité de la protection des locaux.
La solution qui aurait pu prévenir l’incident
Pour prévenir ce type d’incident, les entreprises doivent équiper leur système d’alarme de batteries de secours (coffrets chargeurs).
Le système d’alarme reste ainsi opérationnel pendant 24, 48, voire 60 heures en cas de coupure de courant, protégeant l’entreprise durant les périodes d’inactivité (par exemple le week-end).
La surveillance est maintenue et les alertes sont déclenchées même en cas de panne de courant pour une protection continue. Dans cet exemple, une telle installation aurait ainsi permis de détecter l’intrusion dès le départ. Cela aurait également dissuadé les cambrioleurs et permis l’intervention rapide des services de sécurité.
Cas n°3 : système d’alarme non interconnecté et non pilotable à distance
Que s’est-il passé ?
Un soir, dans une entreprise de logistique, le système d’alarme a commencé à montrer des dysfonctionnements.
Le responsable de la sécurité a en effet constaté une série de fausses alertes et une défaillance dans la transmission des signaux d’alarme. Ne disposant que d’un ancien système non connecté et non pilotable à distance, l’entreprise a dû faire appel à un technicien pour diagnostiquer et résoudre le problème sur place.
L’arrivée du technicien étant prévue pour le lendemain matin seulement, l’entreprise a dû engager en urgence un vigile à un coût élevé pour assurer la surveillance du site durant la nuit.
La faille de sécurité exploitée
La principale faille de sécurité résidait dans l’utilisation d’un ancien système d’alarme qui nécessitait une intervention physique pour toute maintenance ou résolution de problème.
Cette dépendance aux interventions sur place signifiait que toute panne en dehors des heures de travail rendait le site vulnérable et nécessitait des mesures de sécurité temporaires coûteuses, comme l’engagement d’un vigile en urgence.
La solution qui aurait pu prévenir l’incident
Pour éviter ce genre de situation, l’entreprise aurait dû investir dans un système d’alarme IP permettant le pilotage et la télémaintenance à distance.
Ce type de système permet une prise en main à distance par un technicien pour diagnostiquer et résoudre jusqu’à 80 % des problèmes sans avoir à se déplacer. Les systèmes de sécurité restent donc opérationnels même en cas de panne ou de dysfonctionnement en dehors des heures normales de travail.
Une telle solution aurait permis de corriger les dysfonctionnements en temps réel pour maintenir la protection du site sans interruption.
Cas n°4 : absence de dispositif DATI
Que s’est-il passé ?
Dans un grand entrepôt logistique, un employé évoluant seul, pendant son quart de nuit, a été victime d’un accident.
Alors qu’il manipulait un chariot élévateur, l’employé a perdu le contrôle du véhicule qui s’est renversé, le laissant coincé et incapable de se libérer.
La faille de sécurité en cause
La principale faille de sécurité ici était l’absence de surveillance directe ou de système d’alerte pour les employés travaillant seuls pendant les heures creuses. Sans surveillance, l’employé accidenté n’a pas pu recevoir d’assistance immédiate.
C’est aussi une violation de l’article R4543-19 du Code du Travail. Celui-ci stipule que le travailleur isolé « doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais ».
La solution qui aurait pu prévenir l’incident
L’utilisation d’un Dispositif d’Alarme pour Travailleur Isolé (DATI) aurait pu offrir une protection vitale dans cette situation.
Le DATI est un dispositif doté de capteurs qui détectent les chutes et l’absence de mouvement. Il envoie une alerte à la centrale de sécurité ou au responsable en cas d’accident.
L’alarme du DATI peut être déclenchée manuellement (si l’employé est conscient mais immobilisé) ou automatiquement par perte de verticalité.
L’intervention rapide qui en aurait résulté aurait pu réduire les conséquences de l’accident.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre article « DATI : tout savoir sur le dispositif de protection du travailleur isolé ».
Sécurité des biens et des personnes : DFM vous accompagne
Les incidents de sécurité peuvent avoir de lourdes conséquences. Ils menacent la pérennité de l’entreprise, que ce soit au regard des sanctions financières encourues, des dommages matériels subis en cas de vol ou encore de l’impact sur l’image de l’entreprise. Parce que la sécurité des biens et des personnes s’inscrit au cœur de la performance des entreprises, nous avons fait le choix de l’intégrer dans nos domaines d’expertise.
Nous proposons aux entreprises et aux commerces des solutions de sécurité électronique de pointe pour sécuriser les locaux, les stocks et le personnel : système d’alarme anti-intrusion, vidéosurveillance, contrôle d’accès électronique, dispositifs PTI/DATI, etc.
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