[J’équipe ma TPE] Quand faut-il investir dans un deuxième écran ? Et comment le choisir ?
Sommaire :
Quand faut-il investir dans un deuxième écran ? Et comment le choisir ?
Deuxième écran : de quoi parle-t-on ?
TPE : quand investir dans un deuxième écran ?
Les 7 critères pour choisir le meilleur deuxième moniteur pour votre poste de travail
DFM met l’informatique au service de la performance des TPE
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Quand faut-il investir dans un deuxième écran ? Et comment le choisir ?
Un deuxième écran peut sembler superflu pour une TPE qui débute son activité. Pourtant, cet investissement modeste (généralement moins de 300 € HT par poste) vous fera probablement gagner des heures par mois.
C’est simple : notre cerveau traite mieux l'information quand elle reste visible plutôt que de devoir la mémoriser en passant d'une fenêtre à l'autre.
Études de dossiers, visioconférences, création de contenus, comptabilité... voici les cas où un second écran s’impose pour doper votre productivité. On vous explique également comment choisir le meilleur second moniteur pour les postes de travail de votre TPE.
Deuxième écran : de quoi parle-t-on ?
L'ajout d'un deuxième écran consiste à connecter un moniteur supplémentaire à son ordinateur pour étendre sa surface d'affichage. Concrètement, au lieu de basculer sans cesse entre les fenêtres, l'utilisateur dispose d'une surface deux fois plus grande (au moins) pour afficher simultanément différents documents, programmes, onglets, etc.
Les deux écrans fonctionnent alors comme un seul espace de travail étendu, où l'on peut faire glisser les fenêtres d'un écran à l'autre en toute fluidité.
💡 Le chiffre à connaître |
Selon une étude réalisée par Jon Peddie Research, l’utilisation de plusieurs écrans peut augmenter la productivité des professionnels de 42 %. |
Cette configuration nécessite que l'ordinateur dispose d'une seconde sortie vidéo, ce qui est le cas de la quasi-totalité des PC fixes et portables, qu’ils soient professionnels ou non. Pour les PC portables, l'écran intégré fait office de premier écran, et le moniteur externe devient le second écran. L’utilisateur peut toutefois inverser l’ordre s’il souhaite que le moniteur externe, probablement plus grand, devienne l’écran principal. Sur les PC fixes, les deux moniteurs sont généralement identiques pour garantir un confort visuel optimal.
L'installation est simple : il suffit de brancher le second écran à l’ordinateur, de l'alimenter et de configurer l'affichage pour définir la position relative des deux moniteurs (côte à côte, l'un au-dessus de l'autre). La position va déterminer le mouvement de la souris qui marque le passage d’un moniteur à l’autre : horizontal ou vertical.
Certains utilisateurs optent pour un support double écran qui permet d'optimiser l'ergonomie du poste de travail en libérant de l'espace sur le bureau et en positionnant les écrans à la bonne hauteur.
TPE : quand investir dans un deuxième écran ?
1. Comparer et exploiter des données
Plutôt que de basculer entre un document Word et un fichier Excel sur un seul écran, vous allez pouvoir garder vos données brutes sur un écran pendant que vous rédigez vos commentaires et conclusions sur l’autre. Le cerveau assimile mieux l'information quand elle reste visible en permanence.
Quelques exemples : un avocat rédige ses conclusions en gardant la jurisprudence sous les yeux. Un juriste compare deux versions d’un contrat. Un consultant analyse la performance d'une équipe commerciale en comparant les chiffres de plusieurs trimestres. Un comptable compare les relevés bancaires et les écritures comptables. Un responsable des achats compare les offres de deux fournisseurs.
Métiers concernés : cabinets d'avocats, experts-comptables indépendants, consultants, agences de communication, startups tech, bureaux d'études, architectes, courtiers.
2. Pour les visioconférences
Sur l'écran principal, vous voyez constamment les différents participants à la réunion : vous captez leurs réactions, leur langage corporel, vous savez qui prend la parole. Sur le second écran, vous gardez sous les yeux votre support de présentation, vos notes, ou les documents dont vous avez besoin pour votre prise de parole.
Cette configuration simplifie également le partage d'écran. Vous diffusez le contenu d’un écran tout en gardant un œil sur les participants, sur vos notes ou sur le Live Chat.
Pour les séances de travail collaboratif, vous pouvez afficher le document partagé sur un écran pendant que l'autre vous permet de faire des recherches sur le web, d’interroger ChatGPT ou de prendre des notes. Lors d'une négociation commerciale à distance, vous gardez votre grille tarifaire et les éléments clés de votre pitch sur un écran pendant que vous discutez face caméra.
Métiers concernés : dirigeants, consultants, commerciaux, chargés de formation, responsables RH, chefs de projet, etc.
3. Pour les travaux de traduction et rédaction
Sur un écran le document source. Sur l'autre, le texte en cours de rédaction ou de traduction. Cette configuration évite la perte de contexte et les allers-retours qui cassent le rythme d'écriture. Le traducteur garde l'original sous les yeux pendant qu'il reformule dans la langue cible, ce qui améliore la fidélité et la fluidité de la traduction.
Pour la rédaction technique, un écran affiche la documentation, les spécifications ou les données techniques, pendant que l'autre sert à la rédaction du manuel, de la notice ou du cahier des charges. Les rédacteurs web peuvent consulter leurs recherches, leurs mots-clés et leurs références sur un écran tout en rédigeant sur l'autre.
Le double écran facilite également la relecture et la correction : le texte original sur un moniteur, la version corrigée sur l'autre. Pour la rédaction collaborative, on peut suivre les commentaires et les suggestions de l'équipe sur un écran tout en modifiant le document sur le deuxième moniteur.
Métiers concernés : traducteurs, rédacteurs techniques, copywriters, journalistes web, chargés de communication.
4. Faire de la création graphique
Le graphiste doit voir l'ensemble de ses outils pendant qu'il travaille : sa palette de couleurs, ses calques, ses options de filtres et d'effets. Sur un seul écran, ces éléments empiètent sur la zone de travail ou restent masqués dans des menus. Avec deux écrans, il place ses outils sur un écran pour garder le deuxième (le plus grand) entièrement dédié à sa création.
Pour la retouche photo, il affiche l'image source sur un écran pendant qu'il la retravaille sur l'autre. En création de vidéo, il visualise son montage sur un écran pendant qu'il ajuste la timeline et les paramètres d'animation sur l'autre.
Le double écran facilite également la comparaison de différentes versions du visuel ou de la vidéo, ainsi que le travail sur plusieurs éléments d'une même charte graphique. Il permet notamment de vérifier la cohérence entre différents supports (web, print, réseaux sociaux) en les affichant côte à côte.
Métiers concernés : graphistes, directeurs artistiques, motion designers, UX/UI designers, webdesigners.
5. Le développement informatique
Le développement de solutions digitales exige de travailler simultanément sur le code et sur sa vérification. Le développeur écrit son code sur un écran pendant que l'autre affiche les résultats de ses tests, les messages d'erreur ou le rendu visuel de l'application en temps réel. Cette organisation lui permet d'identifier et de corriger rapidement les éventuels problèmes techniques.
Le développeur peut également consulter la documentation technique pendant qu'il implémente une nouvelle fonctionnalité pour votre application métier.
Métiers concernés : développeurs web, développeurs d'applications, intégrateurs de solutions techniques, chefs de projets techniques.

Les 7 critères pour choisir le meilleur deuxième moniteur pour votre poste de travail
1. La taille de l'écran
Pour un usage professionnel, évitez tout ce qui est inférieur à 24 pouces. Un écran trop petit vous fera rapidement regretter votre investissement : textes difficiles à lire, fenêtres trop étroites, documents tronqués…
Le 27 pouces offre l'équilibre parfait pour la majorité des usages : surface d'affichage généreuse sans être excessive, distance de travail idéale (60 - 80 cm) et prix raisonnable. C'est la taille la plus répandue dans les environnements de bureau.
Les formats plus grands (32 pouces et plus) méritent réflexion. Ne vous laissez pas impressionner par la taille du panneau : l'empreinte sur le bureau dépend surtout du pied, généralement compact (30 - 40 cm de large). Ces grands formats deviennent pertinents si vous travaillez sur des documents très denses ou si vous avez besoin d'afficher beaucoup d'informations simultanément. L'investissement dans un bras support-écran permettra de libérer l'espace sous l'écran et d'optimiser son positionnement.
2. La résolution
Le Full HD (1920 x 1080 pixels) est aujourd’hui le strict minimum. Sur un 24 pouces, il apporte une densité de pixels correcte. Au-delà, les pixels deviennent visibles et l’image perd en netteté.
Pour les 27 pouces, optez pour du QHD (2560 x 1440). Cette résolution apporte une finesse d'affichage supérieure qui se traduit par des textes plus nets, des images plus détaillées et un meilleur confort visuel. Le surcoût par rapport au Full HD est aujourd'hui minime rapporté à l'usage quotidien.
La 4K (3840 x 2160) n'est vraiment pertinente que dans des cas spécifiques : retouche photo professionnelle, montage vidéo 4K, CAO détaillée. Pour la bureautique classique ou le développement, elle présente même des inconvénients : textes trop petits sans mise à l'échelle (qui peut générer des flous), applications mal optimisées, charge supplémentaire pour la carte graphique, sans parler du surcoût à l'achat.
3. La dalle
Le choix de la technologie de dalle conditionne le confort au quotidien. La technologie IPS est le standard professionnel pour ses angles de vision très larges (178°) et sa reproduction fidèle des couleurs. Elle permet de voir l'écran sans déformation des couleurs même de côté.
Évitez absolument les dalles TN, encore présentes sur certains modèles d'entrée de gamme : couleurs délavées, angles de vision catastrophiques (les couleurs et la luminosité changent dès qu'on bouge la tête), contraste médiocre.
Pour la protection oculaire, cherchez deux caractéristiques : la réduction de lumière bleue (technologie généralement propriétaire selon les marques) et l'absence de scintillement (Flicker-Free).
4. La connectique
Commencez par vérifier les sorties disponibles sur votre ordinateur. Un ordinateur portable récent aura probablement du HDMI ou de l'USB-C, un PC fixe plutôt du DisplayPort et du HDMI. Idéalement, choisissez un écran qui propose ces trois types de connexions. Ça vous évitera les adaptateurs.
Le DisplayPort 1.4 reste le choix premium : il gère les hautes résolutions (4K à 60 Hz) sans compromis et permet de chaîner plusieurs écrans. Le HDMI 2.0 fait presque aussi bien mais attention aux anciennes versions (HDMI 1.4) qui limitent le 4K à 30 Hz.
5. Le pied et le montage
Le pied doit impérativement être réglable en hauteur pour adapter l'écran à votre morphologie. La norme ergonomique veut que le haut de l'écran soit au niveau des yeux.
L'inclinaison avant/arrière permet d'éviter les reflets, tandis que la rotation (passer du paysage au portrait) est utile pour les documents longs (plutôt que larges).
Tous les écrans professionnels intègrent des points de fixation VESA (généralement 100 x 100 mm). Cela permet d'utiliser un bras articulé qui libère de l'espace sur le bureau (écran suspendu) et offre plus de flexibilité dans le positionnement.
6. La luminosité et le contraste
Pour un environnement de bureau standard, visez 300 cd/m² minimum de luminosité. Si votre bureau est très lumineux ou face à une fenêtre, montez à 350-400 cd/m². Le contraste doit être d'au moins 1000:1 en dynamique pour une bonne lisibilité des textes.
Les traitements anti-reflets sont indispensables. Préférez un revêtement mat qui diffuse la lumière plutôt qu'une surface brillante qui transforme l'écran en miroir.
7. Le budget et les marques
Comptez 200 – 300 € HT pour un bon 24 pouces Full HD, 300 – 400 € HT pour un 27 pouces QHD. Les modèles haut de gamme calibrés pour la création graphique dépassent facilement les 500 € HT.
Dell (gamme UltraSharp), ASUS (ProArt) et ViewSonic vous donneront probablement le meilleur rapport qualité/prix en environnement professionnel. HP (série Z) et LG (UltraFine) proposent aussi d'excellents moniteurs, mais souvent plus chers. Évitez les marques grand public qui n’apportent pas le même niveau de support professionnel.
DFM met l’informatique au service de la performance des TPE
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